L’album photo de l’anniversaire de Manche-d’Épée est une joyeuse addition d’images issues des collections de celles et ceux qui acceptent gentiment de les partager.
Tout comme les articles, les photographies sont l’occasion de considérer le chemin parcouru, même si la mémoire est oublieuse.
Dans toute la mesure du possible, l’objet de la photographie, son auteur, son propriétaire et la date sont précisés.
Je vous encourage à contribuer à cette galerie. Vous découvrirez comment le faire à la page M’écrire.
Les pionniers
Parmi les pionniers du village se retrouvent les époux Desneiges Pelchat (1841-1897) et William-Guillaume Davis (1841-1885) qui s’établissent en 1867. Ils partiront à Montréal vers 1881 et la photo que l’on conserve d’eux date de cette période. Des cinq couples fondateurs, nous découvrons ici les photos de Joseph Fournier fils et de sa seconde femme Mary Chenel. Quant aux autres, elles sont encore manquantes. Eugène Fournier est arrivé à 18 ans en 1869 avec ses parents et sa photo le montre sur ses vieux jours. Celle de Louis Pelchat apparaît ailleurs dans l’album. L’aventure, car cela en était une, à laquelle ils se sont consacrés a suivi son cours, notamment par une prise de possession officielle des lots sur lesquels les pionniers avaient commencé l’implantation de leur poste de pêche. En obtenant une copie du registre de l’agent des terres, Louis Roy, cela nous donne accès au document qui, à l’évidence, constitue la plus ancienne archive civile se rapportant au village.
Le Woodstock s’échoue en décembre 1867, il y a 150 ans
Largement méconnu, le sort de la goélette de 967 tonneaux et de son équipage se révèle l’un des naufrages les plus énigmatiques de ceux qui sont survenus sur la côte gaspésienne. Alors que le récit du Swordfish circule grâce au livre du matelot Castagne, les éléments qui permettent de reconstituer l’histoire du Woodstock échoué à Manche-d’Épée sont demeurés épars jusqu’à présent. Au profit d’une combinaison d’heureuses coïncidences et de collaborations inespérées, le dossier du voilier s’est peu à peu étoffé pour laisser entrevoir les dessous d’un accident dont les raisons risquent de rester à jamais inexpliquées. Des certificats d’enregistrements, des articles de journaux, des registres, des artefacts, des livres illustrent les différents aspects d’un événement qui est venu troubler le deuxième ou peut-être le troisième hiver pour certains de nos ancêtres dans leur poste de pêche à l’installation rudimentaire.
Sa maison est toujours là
Louis Pelchat (1848 -1935) a bâti, vers 1868, la maison qui s’avère aujourd’hui la plus vieille du village. Trois autres maisons, celles d’Euloge Pelchat, de Napoléon Fournier et de Josué Boucher font voir des similitudes architecturales entre elles. Les deux premières ont été démolies et la troisième a été profondément modifiée. D’autres maisons possédaient ce style des débuts, mais les transformations qui leur ont été apportées ne permettent plus de le reconnaitre maintenant. Léguée à sa fille Céline qui s’est mariée avec Ernest dit Eugène Béland, la maison a finalement pris le nom de ce dernier.
Le monument commémoratif dévoilé le 24 juin 2016
Le village est désormais doté d’une œuvre qui inspire un sentiment unanime de fierté. L’œuvre de Stéphane Béland est sobre et sa localisation à proximité du lieu où fut découvert le manche, qui marque l’arrivée des pionniers, est judicieuse. Le socle dans lequel elle est plantée, tout blanc, renforce l’esthétique de l’ensemble.
La famille Davis
Il s’agit d’une famille très présente à Manche-d’Épée pendant la première moitié du 20e siècle. Par ses activités commerciales et sa participation à la vie sociale, elle marque son époque. Lors de l’inauguration de l’église, en 1914, Louis dit « Bébé », qui a 26 ans, interprète le Credo du paysan d’une voix chaude et puissante, selon un témoignage rapporté par l’abbé Plamondon.
L’hôtel de la famille Davis
Napoléon Davis (1863-1944) et Rose Duguay (1864-1957) font montre de perspicacité en bâtissant leur hôtel au moment où la construction de la route ouvre la région à des touristes curieux de faire « le tour de la Gaspésie ». Il représente aussi un lieu de divertissement pour la jeunesse de l’époque. Et le magasin attenant offre des biens de première nécessité.
Un monde de caps et de falaises
La conduite au pied des falaises de la Gaspésie renferme un charme indéniable. Elle peut aussi comporter des risques considérables. Depuis l’époque du « sentier des grèves », la situation s’est progressivement transformée au fil des décennies. Aujourd’hui, elle est sécuritaire, sans oublier que la nature conserve toujours ses droits.
Travailler au syndicat
On employait diverses expressions pour dire qu’on était travailleur forestier, selon une dénomination plus récente. Par exemple, les hommes « montaient dans le bois », « faisaient chantier », « bûchaient au syndicat »; là, ils se retrouvaient « bûcheux », charretiers, « cook » ou « show-boy ». Le travail se révélait difficile, les conditions de vie spartiates et les salaires modestes. La formule coopérative, séduisante qu’elle était, représentait un défi pour des hommes habitués à mener leur affaire ou à travailler pour un « boss » qui n’était pas un des leurs. Chaque site de coupe devenait un « bûché » qui prenait en général le nom du lieu où il se déroulait : bûché du Premier lac, du Grand-coteiller, etc. Peu d’hommes sont encore là pour en témoigner.
De retour de la « malle » avec le sourire
Entre 1905 et 2012, nous revenions de la « malle » avec une émotion différente chaque fois : content, fier, déçu, malheureux ou indifférent les jours qui ne comportaient aucune attente particulière. Entre 1905 et 2012, douze maitres de poste ont été témoin des réactions de nombreuses générations d’usagers. Ces personnes ont rempli des mandats dont la durée a varié entre un mois et quarante ans. Elles ont exercé leurs fonctions dans des conditions extrêmement différentes. Il fut une époque où la « malle » constituait un moyen incontournable pour communiquer avec le monde. De nouvelles solutions se sont progressivement imposées. En revenant sur le chemin parcouru, nous comprenons mieux le présent et l’efficacité des moyens à notre portée. Mais il n’y a plus de maitre de poste pour nous adresser un sourire.
Paru dans le Magazine Gaspésie
Dans son numéro 187 (novembre 2016-février 2017) qui vient de paraitre, le Magazine Gaspésie publie, à la page 37, un article sur le 150e anniversaire de Manche-d’Épée. Il s’agit d’un court texte que j’ai soumis à ce magazine d’histoire qui retrace les différentes périodes de la vie dans la péninsule, et qu’il a inclus dans sa rubrique « Anniversaires ».
Pour en savoir plus : http://magazinegaspesie.ca
Sur des ronds de glace jusqu’à la grande patinoire
Les heures passées sur la rivière, les ronds de glace, les patinoires familiales ou la patinoire située le long de la rivière constituent une réserve de souvenirs pour de nombreuses générations. Les filles avec leurs patins blancs, les couples qui entrecroisent leurs bras et les gars qui n’attendent que le moment de jouer au hockey forment des images dans nos mémoires. Les équipes se succèdent et les meilleurs joueurs reconnus ailleurs demeurent présents dans les conversations des amateurs. Nous en conservons des photos, mais il en manque, dont une du Centre sportif enneigé. L’espace est là pour les ajouter.
L’histoire, grande ou petite, façonne les humains
Le jeune homme sans doute idéaliste qui part de son village, en 1940, pour aller dans l’armée ne peut, avec la meilleure imagination, soupçonner tout ce qui l’attend. Paul Ouellette trime dur, découvre les « vieux pays », apprend l’anglais puis un métier et rencontre même une « amie de cœur » en Angleterre avant d’affronter le feu ennemi. Peut-être emporte-t-il avec lui des photos de sa famille? Les témoignages de jeunes normands nous révèlent avec émotion que les soldats gaspésiens parlent d’abondance de leur pays, qui est lui-même victime des sous-marins allemands. Le débarquement et la bataille de Normandie comptent parmi les épisodes les plus impitoyables de la Deuxième Guerre mondiale. Le village de Rots dans le Calvados se souvient de ceux qui sont venus le libérer et qui, comme Paul, sont tombés au champ d’honneur. Il fait partie de notre histoire.
Des noms et des images
Les lieux comme les personnes portent des noms pour marquer leur existence au monde et être reconnus dans la foule. Le nom d’un village symbolise aussi une appartenance; les sites ou les lieudits qui composent son territoire révèlent les traces de l’implantation humaine et du changement. Chaque toponyme qui entre dans la tradition orale est porteur de l’histoire des personnes, des événements ou des phénomènes naturels qui lui ont donné naissance. La toponymie de Manche-d’Épée est comme un recueil dans lequel nous lisons des récits commencés il y a un siècle et demi et plus, une lecture qui leur évitera, dans certains cas, de tomber dans le silence.
Au cœur du village
Longtemps, le garage a rythmé l’activité au cœur du village. La fondation de l’entreprise par Maurice Lepage (1908-1975) a coïncidé avec l’essor de l’automobile et du tourisme dans la région.
Dans le film Wonderland of the Gaspé, de 1940 (en anglais seulement), qui peut se traduire par « Merveilleuse Gaspésie », l’on découvre le paysage, les routes, les autos et le mode de vie du temps. En y regardant attentivement, on voit très brièvement Manche-d’Épée du sommet des Côtes. https://www.youtube.com/watch?v=-ZnkfnLoFns. Ce film a été produit par l’Office du Tourisme de la Province de Québec pour faire la promotion de la région.
Les repères de la mémoire
Une conversation avec les anciens qui ont connu l’occupation pendant la Seconde Guerre mondiale permet de comprendre toute la reconnaissance qu’ils éprouvent envers les soldats qui, comme Paul Ouellette, sont venus les libérer. Pour que ce devoir de reconnaissance se transmette aux jeunes générations, ils organisent des commémorations, élèvent des stèles, écrivent des livres, créent des témoins du souvenir, planifient des événements, rendent hommage aux vétérans et accueillent leurs descendants. « Sans eux que serions-nous devenus? » s’est demandé au nom de la Normandie l’écrivain Robert Merle.
Un patrimoine naturel reconnu
La vallée de Manche-d’Épée renferme un patrimoine naturel d’une grande beauté où des cabanes à sucre ont été en exploitation pendant de nombreuses années. Cet endroit, témoin de l’histoire des sucreries, constitue d’autre part un site aux caractéristiques naturelles exceptionnelles. Désormais connu sous le nom de Réserve écologique, le territoire protégé représente une source de recherches et de connaissances qui, par son rayonnement et sa réputation, fait notre fierté.
Nous sommes tous allés à la petite école
Nous sommes tous allés à la petite école, certains jours avec entrain, d’autres fois à reculons. Malgré cela, chacun et chacune conserve de cet âge une foule de bons souvenirs et des histoires à raconter sur le ton du bon vieux temps. Quand nous parlons de l’école du village, nous parlons d’une époque que les moins de 55 ans ne peuvent pas connaître. L’établissement en lui-même, les classes à degrés multiples, les maîtresses d’école et leur pédagogie, les manuels, le matériel didactique, tout remonte aux années d’avant la Révolution tranquille, d’avant l’avènement de l’ère numérique, quand le boulier compteur faisait office de calculette.
On en rapportait des provisions et des histoires
Les magasins, comme le garage ou le bureau de poste, ont été des lieux de rencontre et de convivialité aussi bien que des lieux de service. Le hasard mettait sur son chemin celui ou celle à qui poser la question que l’on se posait justement, et il offrait une occasion de « parler pour parler », belle expression qui résume tout à fait l’idée de voisinage. Bien sûr, on y allait pour faire des achats, sans ça, de quoi le commerce aurait-il vécu? Il n’y avait pas au village de magasin général remplissant la fonction de place publique qu’on leur accorde, mais à petit village, petite place où jaser. On a dénombré six magasins qui se sont relayés pendant un peu plus d’un siècle.
Des vues en couleur
Avec le recul des années, plus d’un demi-siècle déjà, on peut dire que les gens de Manche-d’Épée ont été privilégiés d’aller aux vues et au spectacle dans leur village. D’y aller à pied pour la plupart. Peut-être que l’on prenait cette situation pour acquise, mais l’histoire du cinéma au Québec montre que l’exploitation d’une salle dans un petit village n’allait pas de soi. Le Théâtre représentait un lieu de rencontres et de découvertes, une manière différente de se divertir. Les familles s’organisaient pour qu’un parent voie le film un soir et l’autre le lendemain, surtout si la critique était bonne. Tous ceux et celles qui en ont l’âge conservent de cette expérience des images, des ambiances, des odeurs, une atmosphère que seule une salle de cinéma peut dégager. Des couleurs de plus dans la vie.
Les touristes
Vaste sujet de conversation en Gaspésie année après année. Comme les nomades et les migrants, les touristes font l’objet de spéculations et de bilans. Pour dire vrai, à Manche-d’Épée nous les avons surtout vu passer, un petit nombre s’arrêtait. Le nom du village n’apparaissait pas sur leur carte des destinations incontournables. Sauf peut-être pour ceux qui faisaient le tour de la péninsule vers l’ouest et qui stoppaient net sur les côtes pour admirer l’enfilade des maisons, des falaises et des plains vers Gros-Morne, les premiers plains sur leur route du retour. Des petits commerces les ont sollicités au long des années, modestement. Maintenant, ce sont des maisons qui se découvrent une nouvelle vocation à la location. Demeurent quelques souvenirs photographiques.
Une valeur patrimoniale
La croix érigée en 1950 et la grotte peu après se sont imposées dans le regard des générations qui sont nées depuis. Celles qui les ont précédées se souviennent sans doute difficilement de la côte comme elle se présentait dans son état naturel. Le temps donne parfois aux paysages que l’on aménage une dimension qui dépasse le projet initial. La valeur patrimoniale se résumerait à ce supplément d’attachement intangible qu’une longue cohabitation entre les gens et les lieux ajoute à ces derniers au long de leur histoire commune. Le site de la croix représente à l’échelle du village une zone à laquelle on s’identifie et un endroit où s’émerveiller du paysage. On y observe la mer et l’horizon en toute quiétude.
Famille Pelchat
Les descendants d’Irénée Pelchat ont été et sont encore nombreux à porter son patronyme; sa descendance par alliance chez les Davis, Fournier, Boucher, Blanchette, Déry, Béland et d’autres encore est considérable. Un retour sur les origines de l’ancêtre qui a quitté sa Normandie en 1752 et les événements qui ont jalonné sa vie nous permettent de voir à quel point la petite histoire est imbriquée dans la grande. Les fils et les filles d’Irénée et de sa femme Angélique Drouin n’ont pas tous laissé une postérité associée à l’histoire locale. Rassembler un album de photos et de documents qui présenterait une vue d’ensemble des époques qu’a traversées cette lignée est une tâche difficile, sans doute impossible. La contribution de certains nous permet de prendre connaissance de documents et de photos de la famille. Ceux et celles qui désirent partager des témoignages de leur passé avec les visiteurs de ce site sont invités à le faire en toute cordialité.
Centenaire de la naissance de Paul Ouellette
L’année 2018 est celle du centième anniversaire de la naissance de Paul Ouellette. Sa famille, à l’initiative de Paulo Boucher, avec l’aide de la municipalité, de voisins, d’amis et de personnalités du monde militaire, lui a rendu hommage en procédant au dévoilement d’un panneau historique au parc municipal situé à Manche-d’Épée. La cérémonie, qui s’est déroulée le 1er juillet 2018, a été précédée d’une commémoration de l’engagement de ce concitoyen, mort en qualité de soldat du Régiment de la Chaudière, à l’église de la paroisse. Plusieurs personnalités et résidents du village se sont joints aux neveux et nièces du disparu. Un reportage de Télé-sourire en témoigne:
La colonie sur la carte
La colonie du Lac-au-Diable se trouvait au sud du lac dont elle tient son nom ; elle se situait sur le canton Lefrançois, le long de la rivière du Diable. Quand on y regarde attentivement, on voit que les noms de certains des lieux où elle était implantée empruntent aux prénoms (Bélonie, Léon), au nom (Gosselin) et au surnom (Tout-Petit) de certains colons. De même, le lieudit de la Petite Ferme est celui où Pierre Lizotte, le premier à entreprendre l’aventure, a construit son camp et ses dépendances. Grâce à la collaboration de Blandine Mercier, nous disposons de quelques photos qui nous permettent de découvrir le visage de certains colons et les camps qu’ils ont habités. Si vous désirez ajouter des documents, n’hésitez pas à me les faire parvenir, vous feriez plaisir à tous les lecteurs et lectrices de ce site.
Familles Fournier
Les deux lignées de Fournier qui ont grandi ici sont arrivées dès les premières années du poste de pêche. Dans ce creuset qui allait devenir le village, elles ont connu aussi bien l’enracinement des uns que les départs des autres qui éloignaient parents et fratries. Les descendants qui sont demeurés ont noué des alliances engendrant souvent des familles nombreuses. Le présent album rassemble à la fois des photos de Joseph-Octave et d’Eugène, les fils emblématiques de ces deux lignées qui sont à jamais considérés parmi les pionniers ; apparaissent aussi plusieurs membres de leurs postérités.
Des étés animés
Ces étés du début des années 1970, animés par les activités des projets Perspectives-Jeunesse, sont de l’histoire presque récente, du moins pour les personnes qui les ont vécus. Les enfants et avec eux toute la population sont sollicités pour participer à des jeux, des spectacles, des sports et autres divertissements qui ont pour but de rassembler « la collectivité » de Manche-d’Épée bien sûr, mais aussi de l’ensemble de la municipalité. Pendant presque deux mois, des étudiants de la localité comme d’autres venus de l’extérieur font preuve d’initiative dans le but de rendre la vie belle à celles et ceux qui veulent bien se laisser séduire. Et ces propositions sont bien reçues comme en témoignent les quelques photos de ces années que nous avons rassemblées. Des photos qui montrent tout de même que cette histoire n’est plus tout à fait aussi récente qu’on aimerait le croire.
Familles Boucher
L’histoire des Boucher en Nouvelle-France est aussi longue que le peuplement européen de la colonie. Suivre son déroulement donne l’occasion de revoir des péripéties connues de l’histoire générale. Comme ce fut le cas pour plusieurs familles, le départ du Bas-St-Laurent, de Rivière-Ouelle dans ce cas, vers la Gaspésie s’explique par la nécessité de trouver du travail et un lieu où construire sa maison. C’est dans les années 1870 que trois frères, à savoir Eugène, Georges et Anthime viennent successivement s’établir dans le poste de pêche naissant que représente alors Manche-d’Épée. Puis, dans la première moitié du 20e siècle, deux sœurs, soient Jeannette et Cécile et leur frère Gérard, dont l’arrière-grand-père appelé Théodore était l’oncle des trois premiers, s’installent à leur tour. Tous ensemble, ils ont contribué à définir l’identité du village par les nombreuses familles qu’ils ont engendrées.