L’hôtel Gaspé-Nord
Publié le 29 juillet 2016 - Dernière modification le 8 septembre 2016.Les nouveaux habitués de l’automobile
(…) s’aventurent en pays pittoresque (…)
Une histoire d’appartenance : La Gaspésie
Jean-Marie Fallu
L’édifice a belle allure, implanté au centre du village, du côté de la mer. Ses trois corps de bâtiments accolés d’ouest en est, du plus grand au plus petit, en imposent par leurs dimensions, comparativement aux maisons des alentours. Les deux premiers sont dotés de vastes galeries au rez-de-chaussée et à l’étage. Les couleurs flamboyantes de l’ensemble attirent le regard des passants. L’hôtel Gaspé-Nord anime la vie de Manche-d’Épée dans la première moitié du 20e siècle.
Une fière apparence
L’ensemble ressort avantageusement dans le paysage : outre l’hôtel, deux « cabines » de touristes se situent dans la partie ouest de la propriété; une éolienne dressée à l’arrière du bâtiment principal fournit le tout en électricité, ce qui fait montre d’un certain avant-gardisme. Dans un hangar, à la limite est, se trouve un moulin où chacun peut y moudre l’avoine, le blé ou l’orge pour ses animaux. Il est actionné par un moteur à essence. Une toilette sèche complète les installations. De l’autre côté de la route, les voyageurs à cheval laissent leurs bêtes dans l’enclos, l’été, et dans l’étable l’hiver.
Cette description de l’hôtel Gaspé-Nord correspond à ce que l’on voit sur les photos des années 1930 et plus tard. Ce qui ajoute à son allure, c’est assurément son toit, rouge écarlate, ses murs de bardeaux de cèdre, verts, et ses galeries blanches qui courent sur les deux tiers de la façade, tandis que celle du bas se prolonge sur le pan ouest. Des couleurs qui correspondent à la belle époque de l’entreprise; elles perdent de leur lustre au fil des années.
Ses propriétaires
Les propriétaires de l’hôtel s’appellent Napoléon Davis et Rose-Delima Duguay, mieux connue sous le nom de Madame Rose. Napoléon, né en 1863, a quatre ans lorsque ses parents, William-Guillaume et Desneiges Pelchat, fille d’Irénée et d’Angélique Drouin, s’installent à Manche-d’Épée. Le couple aura six autres enfants, dont Antoine, en 18801, jusqu’à ce qu’il décide de s’en aller, trois ans environ après la mort d’Angélique survenue en 1877.
Avec ce jeune enfant, et au bout d’une quinzaine d’années à exercer les métiers associés à la vie de pionniers, soit la construction, la pêche, le défrichage et l’agriculture, la famille Davis part vivre à Montréal. Un dernier garçon, Joseph, voit le jour en ville, en 18832. Deux autres événements d’importance surviennent par suite de ce déménagement : le 1er juillet 1884, Napoléon, l’ainé, épouse Rose-Delima Duguay dans la paroisse Notre-Dame. Un an plus tard, à ce même endroit est inhumé William-Guillaume, qui décède le 7 septembre 1885, âgé de 44 ans seulement.
Napoléon et Rose ont respectivement 21 et 17 ans lors de leur mariage. Fille de Prudent, Rose descend de la famille Duguay de Pabos dans la Baie-des-Chaleurs, une des plus vieilles familles françaises de la Gaspésie. L’ancêtre, René, serait originaire de Bretagne3. Rose est de la lignée de Jean-Marie puis de Tranquille (père de Prudent) au sujet duquel il convient ici de rapporter une anecdote qui contredit les prénoms de l’un et de l’autre. En 1805, l’année de son mariage, Tranquille, jeune pêcheur de 17 ans, ne peut résister à l’envie d’accomplir un exploit pour impressionner, peut-on présumer, sa belle qui a le même âge que lui. Prenant appui sur une échelle improvisée faite de rames pour franchir la première partie de la paroi avec un confrère, puis s’attachant aux anfractuosités de la pierre et se soulevant à l’aide des arbrisseaux qui prennent racine dans les fissures (…) ils purent se glorifier d’être les premiers arrivés au sommet du rocher Percé4. C’est sans doute en repensant à son escalade du mur de 290 pieds (95 mètres) à mains nues que l’idée lui est venue, 24 ans plus tard, d’appeler son fils Prudent. Si la réputation de Madame Rose est celle d’une femme qui n’a pas froid aux yeux, on peut dire qu’elle tient de son grand-père.
On se souvient que le père de Napoléon, William-Guillaume, vient de Percé et que la mère de ce dernier, Marie-Euphrosine Bond, est issue de la famille de Jean (ou Jean-Jacques) Bond (1740-1796), le premier du nom dans la région. Comment Napoléon et Rose se sont-ils connus? C’est en regardant du côté du père adoptif de William-Guillaume, qui se nomme Joseph Daraiche dit Béland, que la réponse semble se trouver. La grand-mère de Rose, qui s’appelle Rose Daraiche dit Béland, est la tante de ce Joseph qui a épousé Marie-Euphrosine. En résumé, Napoléon serait le petit-cousin par alliance de Rose. Il reste à en déduire qu’ils se sont croisés lors de rencontres familiales ou à l’occasion des fréquents rassemblements entre Gaspésiens de la métropole, trop heureux d’échanger des nouvelles et de parler du pays. Qui plus est, cette appartenance aux Daraiche dit Béland nous révèle que Rose et Eugène, celui qui a donné son nom à la maison des Béland, descendent d’un même arrière-grand-père, appelé Roch. Une Gaspésie fabriquée dans une toile généalogique tissée serrée.
Le retour au village de Napoléon
Au début, le couple vit à Montréal où naissent une fille, prénommée Régina, en 1885, et un garçon, Louis-Napoléon, aussi appelé Napoléon Davis junior, mieux connu sous le diminutif de « Bébé », en 1888; ils résident dans la paroisse Saint-Charles, située dans le centre-ouest de la ville. Le parrain du garçon est son grand-père maternel, Prudent, tandis que sa marraine se nomme Marie Pelchat, possiblement de la famille de sa grand-mère paternelle. En 1895, le couple a un autre fils, Honoré, surnommé « Ti-Blanc » parce que, devenu aveugle, il marche avec une canne.
La période montréalaise s’achève, selon ce que nous pouvons en déduire, à l’époque où Desneiges, la mère de Napoléon meurt, le 12 septembre 1897, à l’âge de 58 ans.
L’un comme l’autre époux a de la parenté en Gaspésie. Après une vingtaine d’années en ville, Napoléon a peut-être envie de revenir sur les lieux de son enfance? L’histoire nous apprend que Régina, 21 ans, se marie, à Madeleine-Centre, avec Jean-Baptiste Pelchat, 22 ans, fils de Louis, le 26 février 1906. Cinq ans plus tard, Louis-Napoléon épouse Rachel Synette, de Rivière-Madeleine. Aux noces de leur fille, Napoléon et Rose ont respectivement 43 et 39 ans. Quelles ont été leurs occupations à Montréal? Nous ne le savons pas. Toutefois, nous pouvons supposer que s’ils choisissent de venir à Manche-d’Épée, c’est parce qu’ils ont un projet en tête.
Hôtel Gaspé-Nord
L’édifice parait bien, le nom correspond tout à fait à sa localisation géographique, Manche-d’Épée se trouvant tout au nord de la péninsule. À quel moment l’hôtel est-il construit? Difficile d’avancer une date, mais il y a lieu de croire que cela se situe dans les années 1920. Les propriétaires ont atteint la cinquantaine, ils n’ont plus de temps à perdre. La preuve nous est cependant fournie, grâce à une photographie, que les trois corps de bâtiment ne sont pas montés en un seul chantier; on construit le plus grand en premier. Combien de mois ou d’années se passent-ils avant que les deux autres apparaissent? Nous savons que le couple habite, entretemps, une maison située tout juste à l’ouest de l’hôtel conçu selon un mode évolutif.
Dans tous les cas, il faut disposer de bonnes ressources financières pour élever un bâtiment de cette grandeur dans un contexte où l’économie est faible. Il y a bien sûr, à Madeleine, au début des années 1920, le projet d’une papetière au Grand-Sault5, qui malheureusement en arrache; puis la crise de 1929 qui se profile déjà. Par contre, la route touristique attendue depuis longtemps est sur le point de devenir une réalité. En 1925, on compte trois hôtels sur la rive nord entre Sainte-Anne-des-Monts et Gaspé6; celui de la famille Davis est-il de ceux-ci? Le nombre d’hôtels en Gaspésie passe de 50 en 1930 à 100 en 1939. Et parmi eux, l’hôtel Joseph Duguay de Pabos7; un membre de la parenté de Rose-Delima et partenaire d’affaires? Pourquoi pas?
Quoi qu’il en soit, Madame Rose, réputée femme de caractère, sait comment s’y prendre pour attirer la clientèle. Voici une description de l’hôtel une fois terminé : dans la partie la plus grande de l’édifice, à l’ouest, se trouvent la salle à manger, au rez-de-chaussée, et les chambres, cinq ou six, à l’étage. La section du milieu est occupée, à l’avant, par le hall d’entrée, meublé de fauteuils et d’un piano qui créent une atmosphère de salon de détente où il est loisible de prendre un verre. Dans les années 1920-1930, une telle attitude contraste avec l’existence de la prohibition et des ligues de tempérance.
La cuisine se situe à l’arrière de cette partie centrale tandis que les propriétaires logent à l’étage. On peut passer de la cuisine à l’épicerie, qui occupe le troisième corps de bâtiment, le plus petit, à l’est. Ce commerce offre des conserves, du tabac en feuilles, aussi appelé tabac canadien, des bonbons à la cenne de toutes les couleurs, en réalité deux ou trois bonbons pour une cenne, et les fameuses pommes et oranges qui se glissent au creux des bas de Noël des enfants de l’époque.
Dans le bas-côté rattaché à l’épicerie sont installés, à gauche, deux barils de bois de 90 gallons (340 litres) contenant de la mélasse : dans l’un, la mélasse raffinée et, dans l’autre, la noire, brute, et moins coûteuse. Pour la vente à la clientèle, des tuyaux relient ces barils à des robinets à l’intérieur du commerce. Une mélasse qui se retrouve très souvent sur des tranches de pain tartinées de graisse de rôti pour rassasier les pauvres estomacs creux.
Au même endroit, à droite, on a logé deux autres barils, de 45 gallons (170 litres) ceux-ci, où sont entreposés des ressources très importantes dans ce temps-là. Le premier contient le naphta, ce produit de la distillation du pétrole qui se situe entre l’essence et le kérosène : il sert de combustible pour les lampes munies de pochettes en tissu dans le réservoir desquelles l’on pompe l’air qui alimente la combustion. Le second baril est rempli d’huile pour les lampes portatives où une mèche, qui trempe dans la base, produit l’éclairage. Tout comme pour la mélasse, des robinets reliés par des tuyaux permettent de verser dans les cruches et autres contenants.
Devant le magasin, en allant vers la droite, deux pompes fournissent les automobilistes, rares au début, en essence de marque Esso. Ce sont des pompes qui coulent par gravité et que l’on retrouve encore à la fin des années 1950. Un bras que l’on actionne de gauche à droite sert à faire monter le carburant dans un réservoir de verre de 10 gallons (37,8 litres) qu’on laisse se vider dans le véhicule. Plus tard, un moteur électrique effectuera le pompage dans le réservoir.
La vie de l’hôtel
L’hôtel est sans contredit le plus important centre d’attraction au village. L’établissement s’efforce de bien servir sa clientèle allant jusqu’à s’approvisionner en alcool de contrebande de Saint-Pierre et Miquelon auprès des « boudlégueurs » qui circulent au large la nuit. Il paraît qu’on peut même s’acheter des cigares de La Havane en s’adressant à la patronne. L’hôtel Davis, comme on l’appelle parfois, devient le centre de divertissement non seulement de la place, mais des municipalités des environs. Au début des années 1930, la jeunesse d’aussi loin que Mont-Louis s’y rend pour danser le samedi soir, au risque de se faire reprocher par le curé, le dimanche à la messe, d’être encore allée chez les « sauteux » de Manche-d’Épée
Parmi les anecdotes qui courent depuis des générations, l’on raconte que les « jeunesses », pour jouer des tours, se permettent d’attacher des cordes de violon aux cadres des fenêtres et d’y glisser ensuite des blocs de résine qui provoquent des bruits diaboliques à l’intérieur.
Sur un ton plus sérieux, soulignons que le nom d’Honoré, fils de la famille, revient régulièrement lorsque l’on parle de l’hôtel. Ti-Blanc est un homme serviable et dévoué. C’est à lui qu’incombe, entre autres, la tâche d’entretenir l’éolienne et de répondre à la clientèle de l’épicerie. Selon la mémoire locale, il devient aveugle alors qu’il travaille dans le moulin à scie actionné par un moteur à vapeur appartenant à son père. Un accident dont on ne connaît pas les détails. Cette entreprise se situe « sur les côtes », au Ruisseau Ferré, le long de la route qui conduit à Madeleine-Centre. Son frère Bébé y a construit sa seconde maison, du côté nord, en face de la scierie. Une autre version dit que sa cécité découle d’une erreur dans le traitement d’une infection aux yeux.
Les routes
Pour construire un hôtel là où les routes demeurent embryonnaires, il faut avoir foi en l’avenir. Pour caractériser leur évolution à Manche-d’Épée comme ailleurs dans Gaspé-Nord, quatre étapes principales sont à retenir.
En 1866, à la fondation du poste de pêche, et dans les années subséquentes, il n’y a pas de route officielle; les voyageurs empruntent de tout temps le « chemin des grèves », autrement dit le plain, ou encore des sentiers sur les caps et falaises. Les habitants des villages s’organisent le mieux possible entre eux pour entretenir leur parcelle de chemin.
Puis, le « chemin du Roi », la première route côtière qui, sur une faible distance du littoral nord de la péninsule (de Matane à Madeleine), remplace la périlleuse voie des grèves, remonte à 1870 seulement8. Nous ne savons pas en quelle année elle atteint le village et devient carrossable.
Mais ce chemin n’est pas de tout repos : ce n’est pas avant 1925 que se structure un véritable réseau routier en Gaspésie. En effet, auparavant, les chemins sont généralement mal tracés, mal entretenus et, à certains endroits, impraticables. La situation est particulièrement déplorable sur le chemin maritime de la rive nord. À partir de Sainte-Anne-des-Monts, il n’existe que des sentiers qui ne se rejoignent pas toujours9.
C’est à l’été de 1929 que le premier ministre J.-A. Taschereau inaugure la nouvelle route qui portera officiellement le nom de boulevard Perron, aussi désigné Route 6, en l’honneur du ministre de la Voirie, Joseph-Léonide Perron, qui a lancé les travaux. C’est par conséquent à partir des années 1930 que le « tour de la Gaspésie » apparaît comme destination touristique et attire de nombreux visiteurs dans la région.
L’impact du boulevard Perron est important, mais cette route nationale n’est ni asphaltée ni déneigée l’hiver. Elle est tout de même assez large pour deux autos; l’été, elle est entretenue au moyen d’une gratte tirée par deux chevaux avant que des niveleuses mécaniques prennent la relève.
La prochaine étape majeure s’effectue au milieu des années 1950. À Manche-d’Épée, cela signifie que la voie est rehaussée, élargie et finalement recouverte d’asphalte. En 1957, le Do Gagné obtient le contrat de construction d’une route sur les plains jusqu’à Gros-Morne. Cela ouvre un autre chapitre des inquiétudes locales.
Enfin, les derniers travaux de rénovation d’importance ont lieu au milieu des années 1980, et ils entrainent la démolition de trois maisons et de la neigère.
Comme la voie terrestre n’offre pas de garanties d’approvisionnement pendant les premières années d’existence de l’hôtel, le bateau demeure le moyen le plus sûr de ravitailler les magasins de la côte. Les marchandises arrivent à bord du Gaspesia qui s’ancre dans l’anse; les déchargeurs vont à sa rencontre en barge propulsée par un moteur Acadia, une invention de 1918, pour prendre livraison des commandes. Les prévisions des commerçants ont besoin d’être exactes si l’on entend tenir tout l’hiver.
La fin de l’hôtel
Le couple de Rose et Napoléon se fait vieux dans les années 1940. La tâche devient trop lourde. Puis, le 3 juillet 1944, Napoléon décède à l’âge de 81 ans. C’est aux environs de cette même date que l’hôtel est vendu à Patrick Côté. Celui-ci le conserve pendant une courte période et le revend à Mathias Côté, vers 1952. Mathias se préoccupe davantage de pêcher que de tenir hôtel.
Après la mort de son mari, Rose prend pension avec son garçon, Honoré, chez Germain Blanchette. Elle y habite plusieurs années puisqu’elle décède, à 89 ans, le 7 mai 1957. Cet événement correspond à un souvenir personnel, car son cercueil est transporté à l’église à l’arrière de la nouvelle camionnette de mon père, Léonard.
Si la route a joué un rôle stratégique dans l’essor de l’hôtel, elle devient aussi responsable de sa démolition : les travaux majeurs, effectués vers 1955, ont pour résultat de rehausser et d’élargir la voie, si bien qu’elle frôle désormais la devanture de la galerie, maintenant décrépie. Le gouvernement procède à l’expropriation des biens, ce qui entraine leur démolition, en 1958. Sur le même emplacement, Mathias Côté construit une maison qui est toujours là, dont le propriétaire actuel est Gérard Huart, laquelle se situe entre la maison de Léonard Boucher, appartenant aujourd’hui à Catherine Bailey et celle bâtie par Henri Pelchat et vendue à Henri Fournier, dont les nouveaux propriétaires sont Daniel Bertrand et Dominique Labelle. Dans ces environs où l’on a longtemps loué des chambres, ce sont maintenant des maisons qui sont offertes en location. Et la dernière personne portant le nom de Davis est partie il y a de nombreuses années.
Remerciements:
Je remercie cordialement, pour leur contribution à la recherche, Ernest Boucher et Blandine Mercier ainsi que Lauraine Bernier de même que Thérèse Bond, Denis Pelchat, Mariette Fournier et Richard Davis qui ont été consultés.
Notes et références
1. Les références généalogiques données dans cet article proviennent essentiellement de deux sources, soit le site suivant : http://www.nosorigines.qc.ca/genealogie.aspx?lng=fr
et de : Roland Provost (sous la supervision de ), Répertoires, Sainte-Anne-des-Monts, Les Éditions de la S.H.A.M. Les tomes 1 à 11 de ces répertoires généalogiques ont été publiés entre 1990 et 1993, les 12 et 13 en 1996. Les renseignements ont été complétés par les personnes consultées.
2. Les données colligées dans les Répertoires sont celles des paroisses comprises entre Capucins et Madeleine ; les dates de naissance des six enfants Davis nés au village y apparaissent ; en ce qui concerne Joseph, nous trouvons la date de son décès, à 68 ans, en 1951.
3. « La généalogie des Duguay », dossier établi par Gérald Brotherton mis en annexe de : Renald Bérubé (2013), Je raconte Claude Duguay, Québec, Les Éditions GID, pages 190-207.
4. Ibid, p. 194.
5. Celui ou celle que le sujet intéresse retrouvera dans Anthime et autres récits, Québec, Les Éditions de l’Instant même, 2014, p.29 – 37, sous le titre « Qu’un moulin d’illusions», la version fictive que je donne de cette aventure.
6. Marc Desjardins, Yves Frenette, Jules Bélanger et Bernard Hétu (1999), Histoire de la Gaspésie, Sainte-Foy, PUL/IQRC, p.537.
7. Ibid., p. 544.
8. Carmen Roy (1955) Littérature orale en Gaspésie, Ottawa, Ministère du Nord canadien et des Ressources nationales, p.107. Une seconde édition revue et augmentée a été publiée chez Leméac en 1981
9. Marc Desjardins, Yves Frenette, Jules Bélanger et Bernard Hétu (1999), op.cit., p. 515.
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